Eure-et-Loir : “Merveilleuses Mariannes” veut redonner espoir aux jeunes

Source LE TV 28

Créé en 2023 par Marina Masseau, Merveilleuses Mariannes est un collectif de 23 femmes et hommes qui interviennent dans les collèges, lycées et structures d’accompagnement pour témoigner, sans tabou, de parcours de vie marqués par des épreuves. Leur objectif : montrer aux jeunes qu’il est possible de se relever, de transformer la souffrance et de retrouver l’élan pour avancer.

Eure-et-Loir : “Merveilleuses Mariannes” veut redonner espoir aux jeunes

« Nous avons tous connu des blessures, des ruptures, des moments sombres. Mais nous avons aussi retrouvé la lumière », explique Marina Masseau, fondatrice du collectif. À 17 ans, elle-même a tenté de mettre fin à ses jours, un épisode longtemps gardé secret. « J’en ai eu honte jusqu’à mes 45 ans. Aujourd’hui, à 48 ans j’en fais une force. Ce que nous voulons dire aux jeunes, c’est : même si tu crois que tout est perdu, il existe une issue. »

Le collectif réunit des profils variés : chefs d’entreprise, professionnelles de santé, salariés, parents, personnes engagées en associatif. Tous ont en commun d’avoir traversé des épreuves telles que le deuil, l’inceste, le placement familial, la maladie, la précarité, les troubles alimentaires ou des violences. Mais ils les racontent sous un angle positif, en insistant sur les ressorts de reconstruction : demander de l’aide, trouver des relais, retrouver de l’estime de soi.

Des interventions pour libérer la parole et ouvrir des perspectives

Depuis deux ans, Merveilleuses Mariannes intervient auprès de jeunes de 12 à 25 ans. Les séances durent environ 1h30 et alternent témoignages personnels, échanges collectifs, questions et temps d’écoute. Elles ne visent pas à remplacer les professionnels spécialisés : le collectif oriente systématiquement les jeunes en besoin vers des psychologues, travailleurs sociaux, services publics, associations ou dispositifs d’urgence.

Près de 500 jeunes ont déjà été rencontrés. Parfois, une conversation fait basculer une trajectoire. Comme ce lycéen qui souhaitait abandonner ses études pour soutenir sa famille : « On l’a encouragé à poursuivre son projet d’ingénieur, en cherchant d’autres solutions », raconte Marina Masseau. « Un an après, il nous a appelés pour nous dire qu’il avait intégré la formation dont il rêvait. »

Une campagne de financement pour aller plus loin


Source LE TV 28

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